Comment faire fructifier son capital grâce à la SCPI ?

Un des points positifs issus des périodes de confinement successives pour les ménages : la croissance de leur épargne. Nombreux sont ceux qui se sont tournés vers les sociétés civiles de placement immobilier pour faire fructifier leur capital.

Pourquoi les SCPI ?

Avant tout, ce sont des produits immobiliers qui ne nécessitent aucune gestion locative de la part de l’investisseur, tandis qu’elles donnent lieu à l’encaissement régulier de loyers. Opter pour des SCPI plutôt que l’immobilier physique, c’est surtout détenir un patrimoine diversifié dans son portefeuille : des immeubles de différentes typologies et localisations (en région, en Île-de-France, en Europe ou encore dans d’autres pays). Cela sans avoir à s’alourdir des contraintes se rapportant à leur acquisition ou encore à la gestion des baux.

Portefeuille, Vuitton, Euro, Argent

Avec quelques centaines d’euros seulement, l’investisseur peut avoir accès à ce produit pierre-papier. Tous les épargnants peuvent donc y investir, quel que soit le montant de leur épargne destinée à être injecté dans un produit de placement.

Comment s’y prendre ?

Tout d’abord, bien définir ledit montant dont nous venons de faire mention ci-dessus. Cela en mettant de côté une épargne de précaution qui sera disponible pour faire face aux imprévus et aux périodes incertaines. De manière générale, le quart de l’épargne totale sera affecté à la constitution d’un portefeuille de placements. Tout dépendra toutefois des objectifs de l’investisseur, de même que de son aversion aux risques.

Le montant de l’investissement en SCPI devra tenir compte d’un horizon de placement sur une dizaine d’années au moins. C’est-à-dire que l’argent de l’épargnant sera investi dans un produit qui ne sera de préférence revendu qu’après une certaine durée de détention. Cela afin de profiter de son véritable rendement et afin de lisser les éventuelles pertes subies pendant les périodes de crise économique, voire de crise immobilière.

Les revenus issus des SCPI

Les revenus des SCPI sont des loyers. Ils proviennent du parc immobilier mis en location, et sont collectés par la société de gestion.

Rappelons que pour prétendre à ces revenus locatifs qui sont des dividendes, la souscription à des parts sur le marché primaire ou secondaire est requise. La société de gestion calcule le montant de ces dividendes par rapport aux parts souscrites. Celui-ci est défini à l’avance et peut être consulté en ligne depuis les applications mobiles, sur les sites spécialisés.

Exemple : les dividendes sont de 13 euros par part. L’investisseur X a investi dans 10 parts. Pour la majorité des SCPI, ces dividendes sont distribués chaque trimestre. À la fin du premier trimestre, ce dernier perçoit donc 130 euros. À la fin de l’année, il encaisse 130 euros x 4 trimestres, soit 520 euros.

Plus le nombre de parts est élevé, plus les dividendes sont importants. Cependant, mieux vaut diversifier les SCPI, comme suit, à titre d’exemple :

  • 10 parts des SCPI résidentielles
  • 5 parts dans des SCPI tertiaires
  • 8 parts dans des SCPI de santé ou d’éducation

Ce, toujours selon ses objectifs, le nombre de parts à souscrire n’étant ici que purement fictif.

Les conseils d’un CGP : quand y songer ?

Si le portefeuille à constituer est plus ou moins complexe, il vaut mieux faire appel au conseiller en gestion de patrimoine. C’est ce dernier qui analysera les simulations préalablement effectuées. Ces simulations permettent d’estimer approximativement l’investissement par rapport à plusieurs paramètres : le nombre de parts souscrits, le montant de la mise, le mode de financement, la durée du placement, la situation familiale et fiscale, etc.

L’effet de levier généré par un financement à crédit peut être extrêmement intéressant pour faire fructifier son capital au moyen des SCPI.

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