La solitude, un fléau pour les seniors

Une récente étude de TMO régions révèle qu’un français sur huit est seuls. Une solitude qui en 2014 toucherait près de 5 millions de nos concitoyens et qui semble s’aggraver chez les personnes âgées.

En effet, de toutes les générations confondues, les plus de 75 ans sont les plus touchés par cette solitude qui ne cesse de croître depuis 4 ans. Les statistiques sont effroyables : un senior sur quatre vie seul, soit 27 % des seniors, contre 16 % en 2010.

Un million de personnes seul es en plus en 4 ans, voilà ce que révèle cette étude. Soit aujourd’hui 5 millions de français à ne pas avoir de relations sociales, aussi bien au niveau familial, que professionnels, amicale ou encore de voisinage. Et les prévisions ne vont pas en s’améliorant : un français sur trois risques de le devenir si la tendance se poursuit.

Toutes les générations sont touchées par le phénomène. Un comble dans une société marquée l’avènement du Web 2.0 et notamment le développement des réseaux sociaux. Rapprocher les gens et les populations, favoriser l’interaction entre les personnes et faire tomber les barrières géographiques, tels sont leurs objectifs. Et pourtant les individus n’ont jamais été aussi seuls. Les premières victimes de cette solitude ce sont nos aînés. Les personnes âgées sont en effet les premières concernées par ce manque de relations sociales. Le phénomène s’accentue en zone urbaine : 33 % des seniors résidents dans les grandes villes de plus de 100 000 habitants sont en situation d’isolement complet. Le chiffre baisse à 21 % pour le milieu rural.

Parallèlement et à la grande surprise, la solitude s’est aussi aggravée chez les jeunes. Désormais le phénomène touche les 18-29 ans, jusqu’alors épargnés, quant à la catégorie des moins de 40 ans, le nombre de solitaires a doublé en 4 ans : 7 % des moins de 40 ans. Principaux facteurs pointés du doigt : la pauvreté et l’accès à l’emploi. Avec la hausse du chômage, particulièrement forte ces dernières années, les français ne bénéficient plus que d’un seul réseau de socialisation : la famille, qui joue un rôle clé pour les inactifs et les bas revenus, or un seul réseau ne peut suffire à assurer la pérennité de leurs liens sociaux.

En parallèle la vie actuelle avec le web illustrée en vidéo

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